Les fabricants des gilets de sauvetage
Il existe plusieurs fabricants de gilets de sauvetage, de VFI et de combinaisons d’immersion. Certains se spécialisent dans la conception et la fabrication de VFI adaptés à des activités particulières telles que les sports d’aviron ou de voile alors que d’autres ciblent la production d’équipement de travail pour les marins professionnels. Ceci dit, la plupart d’entre eux proposent une vaste gamme d’équipements et d’accessoires de sauvetage.
La PFDMA (Personal Flotation Device Manufacturers Association) est un regroupement d’entreprises membres œuvrant dans la fabrication de dispositifs de flottaison partout en Amérique du Nord et affilié à la NMMA (National Marine Manufacturers Association).
Les fabricants de gilets de sauvetage travaillent sur la recherche et le développement de nouveaux produits qui satisfont les exigences des normes établies (au Canada) par l’Office des normes générales du Canada. Lors du processus de conception et de fabrication, ils effectuent des essais sur place et tiennent compte des résultats des essais réalisés par les laboratoires des assureurs (du Canada) pour s’assurer que leurs produits répondent bien aux normes applicables à la conception et à la fabrication. Une fois que les laboratoires des assureurs du Canada ont terminé leurs derniers essais, les gilets de sauvetage et les VFI sont approuvés par Transports Canada et les fabricants peuvent alors poser sur leurs produits l’étiquette indiquant qu’ils ont reçu l’approbation officielle.
Il faut savoir que, compte tenu des changements récemment apportés à l’organisation des ministères fédéraux, plusieurs VFI portent encore les vieilles étiquettes d’approbation de la Garde côtière canadienne. Or, ces étiquettes sont réglementaires et tout à fait valables en vertu de la réglementation actuelle en autant que les VFI soient en bon état de service.
• Personal Flotation Device Fabricants Association
Les innovations récentes
Historique
Trois caractéristiques essentielles – la visibilité, la grande flottabilité et la capacité d’autoredressement – sont à l’origine du design du gilet de sauvetage classique. Pour être efficace en cas d’urgence en mer et pour que le corps se retourne automatiquement le visage vers le haut, il faut une grande quantité de matériau flottant placé à des endroits stratégiques sur le corps ce qui fait en sorte que les gilets ont tendance à être très encombrants. En général, on gardait ces dispositifs à bord des grands navires ou bateaux et il était entendu qu’en cas de chavirement, de naufrage ou d’in-cendie à bord du bâtiment, on trouverait amplement le temps "d’enfiler son gilet de sauvetage" et de monter à bord des petites embarcations ou radeaux de sauvetage. D’un point de vue historique, on reconnaissait également l’importance de porter un gilet de sauvetage dans des situations où on travaillait à l’extérieur des rambardes, des cabines et de tels endroits relativement sécuritaires ou alors lorsqu’il y avait une tempête et qu’on courait ainsi le risque de tomber par-dessus bord. Comme ces vieux gilets de sauvetage étaient plutôt encombrants, les passagers ou les membres de l’équipage ne jugeaient pas pratique de les porter en tout temps.
Or, il n’y a pas si longtemps, on a pu constater sur les eaux côtières que les plaisanciers dans les petites embarcations font face à une toute autre série de problèmes. En effet, plusieurs personnes se noient à cause d’une simple chute accidentelle par-dessus bord ou d’un soudain chavirement de bateau.
Même s’ils sont de bons nageurs et même si les conditions climatiques sont clémentes en bordure de berge, les victimes qui se sont retrouvées dans l’eau de façon imprévue se sont noyées dans les premières secondes et minutes suivant leur immersion. Ceux qui ont étudié les facteurs de risque et les causes de ces noyades en ont conclu qu’il fallait repenser toute la question des gilets de sauvetage : les plaisanciers avaient besoin d’une bonne protection flottante qu’ils pouvaient confortablement porter en tout temps. C’est ainsi que les vêtements de flottaison individuels (VFI) ont été créés, puis approuvés pour être utilisés dans certaines situations.
Au Canada, la Loi sur la marine marchande du Canada a évolué de façon à ce que soient établies des normes visant le transport d’équipement de sauvetage et de survie à bord des bateaux. De par la tradition, la Garde côtière canadienne s’est retrouvée à une certaine époque responsable de cette réglementation. Puis, Transports Canada et l’Office des normes générales du Canada ont élaboré les normes applicables à la conception et les procédures d’approbation des gilets de sauvetage. En outre, depuis 2004, Transports Canada est devenu le ministère fédéral responsable de l’approbation de tous les gilets de sauvetage et vêtements de flottaison individuels, et de la réglementation les régissant.
Normes
Au Canada, les normes applicables à la conception et à la fabrication des vêtements de flottaison homologués (y compris les gilets de sauvetage, les VFI de même que les combinaisons d’immersion et de survie) sont élaborées, actualisées et parfois amendées par l’Office des normes générales du Canada. La Norme est un document très détaillé précisant les exigences exactes applicables à la conception et à la fabrication des différents types de gilets de sauvetage et au choix des pièces et des matériaux approuvés qui doivent obligatoirement être utilisés par les fabricants. Les laboratoires des assureurs du Canada effectuent ensuite des essais sur tous les produits avant qu’ils ne soient soumis à Transports Canada pour approbation.
Mise à l’essai
Les concepteurs et les fabricants de gilets de sauvetage et de VFI ont recours à un certain nombre de laboratoires de recherches privés pour ce qui touche le développement technologique et la mise à l’essai des dispositifs.
Au Canada, les laboratoires des assureurs du Canada est le seul organisme responsable de vérifier si les dispositifs semblent satisfaire aux exigences de la norme élaborée par l’Office des normes générales du Canada.
Ils contrôlent la durabilité, l’inflammabilité et la résistance des matériaux aux déchirures; les caractéristiques de flottabilité de chaque modèle (y compris l’angle de flottaison et la hauteur de franc-bord); la solidité des coutures, des boucles, des fermetures à glissière; le mécanisme de gonflage au CO2 des gonflables et plusieurs autres aspects relatifs à la conception et à la fonction.
Les fabricants utilisent également les laboratoires pour développer de nouveaux produits dans l’idée de déposer des brevets originaux et pour adapter les dispositifs de manière à ce qu’ils soient conformes aux normes internationales à des fins d’exportation.
Étiquettes
Les dispositifs homologués qui satisfont les prescriptions législatives régissant les gilets de sauvetage et les VFI portent tous une étiquette d’approba-tion fixée de façon permanente directement sur le dispositif.
Au Canada, la conception et la fabrication sont testées par le laboratoire d’essai indépendant, les laboratoires des assureurs du Canada inc. avant de recevoir l’approbation de Transports Canada, un minis- - du gouvernement fédéral. Jusqu’à tout récemment, la Garde côtière canadienne était également responsable de ces approbations. Plusieurs gilets de sauvetage et VFI actuellement en circulation portent une étiquette d’approbation de la Garde côtière et satisfont les exigences actuellement en vigueur en autant qu’ils soient en bon état et de taille appropriée pour le porteur.
Les coussins flottants ne sont plus approuvés comme dispositifs de flottaison.
IL EST TRÈS IMPORTANT DE LIRE LES ÉTIQUETTES FIXÉES SUR VOTRE GILET DE SAUVETAGE. CERTAINS TYPES DE VFI NE SONT PAS APPROUVÉS DANS LE CADRE DE CERTAINES ACTIVITÉS. LES CARACTÉRISTIQUES DE TAILLE ET DE POIDS SONT ESSENTIELLES.